Conférence BIO-PLATEAUX : Coopération régionale renforcée autour des bassins versants du Plateau des Guyanes

Le premier jour de la conférence a été marqué par la signature d’un accord bilatéral entre la Guyane française et le Suriname pour le suivi de la qualité des eaux du bassin du Maroni. Cet accord constitue une avancée technique importante pour le suivi environnemental de cette zone transfrontalière sensible.

De plus, les trois pays (Suriname, France, Brésil) impliqués dans le projet BIO-PLATEAUXont signé une déclaration tripartite en faveur de la création d’un observatoire régional. Cet observatoire aura pour mission de faciliter lepartage de données et d’informations essentielles sur les bassins versants du Plateau des Guyanes, soutenant ainsi une prise de décision informée pour les enjeux liés à l'eau, la biodiversité et les risques naturels.

Le président du Suriname, Chandrikapersad Santokhi, et le ministre des Travaux publics Riad Nurmohamed, aux côtés de Jean-Paul Fereira, vice-président délégué au développement durable de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), ont réaffirmé l’importance de cette coopération pour le bien-être et la résilience des communautés locales. L'OiEau, en tant que coordinateur du projet BIO-PLATEAUX.

Des tables rondes et groupes de travail pour relever les défis régionaux

La conférence s’est poursuivie avec des discussions autour des défis socio-culturels et environnementaux du Plateau des Guyanes.

Le dernier jour, des groupes de travail se sont penchés sur les problématiques spécifiques des fleuves Maroni et Oyapock. Les échanges ont porté sur plusieurs thématiques prioritaires :

• Adaptation au changement climatique, notamment la gestion des inondations et des sécheresses,
• Pollution des rivières, surveillance de la qualité de l'eauet biodiversité aquatique;
  
• Accès aux services essentiels pour l’approvisionnement en eau, l’assainissement et la gestion des déchets.

Un nouveau partenariat a également été signé entre le projet BIO-PLATEAUXet le monde de la recherche de l’État d’Amapá. Cet accord vise à mutualiser les ressources, notamment dans le cadre d’une revalorisation des filets de pêches polluant l’Oyapock.

Photos: Collectivité Territoriale de la Guyane Française