Salubrité des coquillages : des informations en temps réel sur un atlas géré par l'OiEau

Publié le 10/01/23

Le 30 décembre dernier, le préfet de l’Hérault a pris un arrêté d’interdiction temporaire du ramassage et de la consommation de coquillages sur 3 zones de conchyliculture, à cause d’une contamination par des norovirus. Ces dispositions sont publiées sur l'Atlas des zones de production et de reparcage de coquillages, un outil d’information national créé et géré par l'Office International de l'Eau pour le compte du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire. L’occasion de rappeler la vocation de ce site et son fonctionnement.

Chaque DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) ou DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) organise, avec l’Ifremer, la surveillance des eaux littorales, dans le but d’assurer la protection de la santé du consommateur vis-à-vis de la consommation de coquillages.

Dans les zones de production professionnelle de coquillages, des analyses périodiques traquent les contaminations microbiologique, toxinique ou chimique. En fonction des résultats, des arrêtés préfectoraux autorisent ou bien interdisent lors de dépassement de seuils, la récolte et la commercialisation des coquillages.

Ces arrêtés sont transmis au pôle Informations & Connaissance de l’OiEau pour alimenter l’Atlas des zones de production et de reparcage de coquillages.

Le statutdes zones est ainsi mis à jour sous 24h, la zone est soit ouverte (récolte des coquillages autorisée) ou soit fermée en cas d’alerte sanitaire (récolte des coquillages interdite).

De plus, on retrouve sur l’atlas le classementdes zones selon leur contrainte d’exploitation.


L’accès aux données se fait à partir des cartes de situation en recherchant une zone précise ou bien par l’onglet « Actualités».


En outre, le site présente la règlementation en vigueur et l’actualité du secteur.

Ces données sont aussi accessibles par smartphone avec l'application QUALITECOQ, disponible sur l'App Store et Google Play.


Cet Atlas contribue à l’ouverture des données au public et à l’historicisation des arrêtés. A terme, l’OiEau pourrait récupérer les analyses sur les eaux littorales à des fins de bancarisation.

Une vidéo explicative sera bientôt publiée sur l’Atlas.

En savoir +