Plan eau français : Eric Tardieu invité de l'émission ExtraLocal sur Public Sénat

Le chef de l’Etat français a présenté, jeudi 30 mars une cinquantaine de mesures pour améliorer la gestion de l’eau. Ce "Plan eau" a pour objectif d'améliorer la planification face aux enjeux du changement climatique, qui affectent de nombreux secteurs, comme l’agriculture, l’énergie, les loisirs ou l’industrie.
Eric Tardieu, Directeur Général de l'OiEau, était l'invité de Marie Brette dans l'émission ExtraLocal, diffusée chaque vendredi soir sur la chaîne Public Sénat, afin de réagir à ces mesures.
Eric Tardieu, Directeur Général de l'OiEau, a été invité vendredi 31 mars sur le plateau de l'émission ExtraLocal pour réagir au Plan eau, présenté la veille par le président Emmanuel Macron.
Interrogé par l'animatrice Marie Brette et les journalistes Julien Rousset (Sud Ouest), Luc Bourrianne (La Nouvelle République du Centre-Ouest) et Fabrice Veysserre-Redon (Ebra Presse), Eric Tardieu a insisté sur l’urgence de la situation et les mesures à prendre dès à présent pour faire face à la crise de l'eau : "Le sujet de l’eau nous rattrape. Il faut que nous réagissions, en termes de répartition des usages, en termes de restrictions individuelles".
Si Eric Tardieu estime que le Plan eau dessine un ensemble de mesures à mettre en œuvre, il reste dans
l'incitation et la sensibilisation. Les efforts à entreprendre concernent tous les usagers de l'eau, y compris les agriculteurs. En parallèle, il est urgent de limiter les pertes d'eau par le biais d'investissements dans l'entretien des réseaux et dans des solutions technologiques et innovantes (REUT, Solutions Fondées sur la Nature, systèmes d'information).
L’accélération de cette transition ne passera pas en premier lieu par des obligations, mais par une meilleure planification et une concertation, mais les dispositifs d'interdiction déjà existants risque d'être généralisés en conséquence de la sécheresse hivernale : "Nous sommes en fin de période pour les pluies efficaces : il faut souhaiter que les nappes se rechargent dans les semaines à venir. Malgré tout, nous commencerons les campagnes agricoles et de végétation 2023 avec une situation critique, donc oui, il faudra s’attendre, comme en 2022, à des mesures coercitives qui seront prises pendant l’été", a-t-il déclaré.
Son intervention a été suivie par celle de Thibault Renaudin, maire de Termes d'Armagnac.