Vidéo - Retour sur le projet FASEP MARU pour le renforcement de la surveillance des eaux résiduaires urbaines au Brésil

Financé par le Fonds d’études et d’aide au secteur privé (FASEP), subvention du ministère français de l'Économie et des Finances, en lien avec le Ministère français de la transition écologique et de la cohésion des territoires, visant à financer la mise en œuvre d’études de faisabilité ou de démonstrateurs de technologies « vertes » à l’export, le projet M.A.R.U (Monitoramento das Águas Residuais urbanas e do seu Impacto Ambiental) exploite l'imagerie satellitaire pour renforcer le suivi des rejets d'eaux résiduaires urbaines et de leur impact dans deux bassins hydrographiques prioritaires au Brésil.

Avec environ 50 % de la population urbaine non raccordée aux réseaux d'égouts et moins de 25 % des eaux résiduaires urbaines traitées, l'assainissement est un défi majeur au Brésil. Dans un contexte de changement climatique, les rejets d'eaux usées non traitées affectent la qualité des eaux de surfaceet la biodiversité aquatique, générant de graves problèmes de santé publique et de sécurité de l'approvisionnement en eau potable.

D'août 2021 à décembre 2023, l'OiEau a mis en œuvre ce projet sur les bassins des rivières Piracicaba, Capivari et Jundiaí (agence PCJ), ainsi que les bassins des rivières Paraíba do Sul et Guandu (agence AGEVAP).

Ils alimentent plus de 12 millions de personnes et constituent la principale source d'eau pour les deux plus grandes régions métropolitaines d'Amérique du Sud, Sao Paulo et Rio de Janeiro.

Ce projet, par le biais des missions assurées par l'OiEau, a permis le renforcement du suivi continu de la qualité de l'eau (in situ) avec des équipements de 3 fabricants français, l'exploitation du satellitaire pour renforcer le suivi de la qualité de l'eau, et la mise en œuvre de recommandations dans un premier document de type « Schéma directeur des données de rejets d'eaux résiduaires urbaines », telles que le renforcement de la coopération interinstitutionnelle coordonnée par les agences et les comités de bassin pour la production des données, le développement de la complémentarité du monitoring in situ avec l’hydrologie spatiale, ou encore le renforcement des capacités d'intégration des données et des services d'information, pour une meilleure interopérabilité et visualisation.